Avec un U-Boot

© Celine Ribordy

Ludmilla et Josh sillonnent les mers à bord d’un sous-marin, on ne sait depuis quand ni pour combien de temps encore, mandaté·es par une ONG du futur aux motivations troubles, pour des missions obscures liées au nucléaire. Coincé·es dans un espace étriqué, encombré de technologies plus ou moins high-tech, iels parlent de machines et de la mission en « appuyant sur des boutons et en enregistrant des trucs ».

Parfois ça parle de « est-ce qu’il faut sortir dehors ou pas ? », d’autres fois d’animaux marins et de kebab.  La pièce raconte le manque, l’ennui, la solitude et les souvenirs, sur une bande-son mêlant post-punk et bedroom pop. Ludmilla et Josh ne savent pas vraiment la raison de leur présence sous les mers, et, en cherchant à atteindre un but inidentifiable, meurent injustement et sans raison à la fin, à cause d’une histoire de bras amovible externe.

Avec un U-Boot est un mix entre Paterson de Jim Jarmusch et Alien de Ridley Scott, un mélange de poésie et de science-fiction, entre mélancolie existentielle et émerveillement face aux moments d’amitié que la vie nous réserve.

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